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Kataramen

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MessageSujet: [Background] Il fût un temps...   [Background] Il fût un temps... EmptyJeu 9 Fév - 7:34

Chapitre I : Premières armes, gloire et vomissements

Citation :
Les Plaines de Cania, que Kataramen connaît pourtant si bien, n'ont plus du tout l'air accueillantes. Vomissant un flot noirâtre et ininterrompu de guerriers brakmariens en armure, l'horizon s'obscurcit, annonçant la bataille à venir. La haine suinte de l'adversaire, et la peur de son camp. Pendant un instant, son regard se voile, ses jambes tremblent, et son armure traduit sa terreur en bruit métallique.

Éructant d'inaudibles paroles, le chef de section crache son flot insipide d'encouragements. Pourquoi suis-je ici est la seule question intelligible qui passe dans l'esprit du jeune guerrier Iop. Honneur, gloire et fortune ? Quel intérêt, les morts n'en profitent pas. En arrivant sur ces terres, l'armée bontarienne n'imaginait pas se battre à un contre cinq. À ses côtés, un soldat lâche sa lance et fuit vers le sud. Il ne fait pas dix mètres qu'une flèche l'atteint entre les omoplates. Il s'effondre, et ne bouge plus. Mort. « Que cela vous serve d'exemple, bande de pleutres. » La phrase provient d'un commandant cra. Sa voix ne porte pourtant pas beaucoup plus d'assurance. À sa droite, un vaillant guerrier Ecaflip vomit tripes et boyaux. La Peur. Ses frères d'armes expient le terrible Châtiment qu'est la Terreur. Ses frères ? Il n'en connaît aucun, et n'a pas envie de les connaître. Encore une fable de l'État-major.

« Formez les rangs ! » L'exclamation de l'officier provoque une pagaille sans nom dans l'armée bontarienne, qui met plusieurs minutes pour s'organiser. Amateurisme. Le Massacre à venir s'annonce mémorable. Voici justement l'Armée ennemie qui avance. Ordonnée, structurée, bien équipée. Ça sent la Boucherie à plein nez. La fin approche.

Fracas. Les deux armées s'unissent en un Joyeux Massacre. L'Ennemi approche. Il dégaine. Une armure noire brille. Il abat son arme. Le crâne se brise. Le cerveau gicle en de belles éclaboussures. L'écœurement le saisit. Il vomit. Un brakmarien se jette sur lui. Il s'empale seul sur l'épée bontarienne. Tous deux roulent sur l'herbe pourpre. Kataramen ne voit plus. Où est-il ? Est-il mort ? Il entend les fracas des combats. Se relever ? Pourquoi faire ? Mourir ? Pas question ! Et l'honneur. Qu'en a-t-il à faire!

Kataramen est seul sur une étendue tragique de cadavre. Les guerriers brakmariens ont longuement fouillé le charnier, sans pourtant l'apercevoir. Il s'était magnifiquement bien caché. Il regardait tristement la beauté des piles de cadavres qui s'entassaient partout autour de lui. Il était fasciné par l'organisation des Brakmariens. Eux savaient comment mener dument un massacre. Eux avaient de l'expérience. Le sol sous ses pieds semblait même avoir été lavé au savon... Il se plie en deux et régurgite le peu qui reste dans son estomac. Horrible ! Plus jamais ! La dernière des Dernières !

Au loin, l'aurore se lève. Même le soleil lui donnait raison. Les dieux les avaient depuis longtemps abandonnés. Les guerres des hommes ne les intéressaient pas. Tout continue comme si rien ne s'était passé. Les hommes sont stupides.

Kataramen aperçoit une forme au loin. Des charognards s'approchent. Leurs confrères les pillards font de même. Il s'en va.



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Kataramen

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MessageSujet: Re: [Background] Il fût un temps...   [Background] Il fût un temps... EmptyJeu 9 Fév - 7:51

Chapitre II : Souvenirs, souvenirs

Citation :
Kataramen marche depuis une heure. Il a prévu de s'abriter quelque temps dans les ruines de Gisgoul, avant de reprendre sa route vers la taverne la plus proche, pou ensuite sombrer dans l'alcool. En chemin, son enfance lui est revenue à l'esprit.

Kataramen est né le 12 Juinssidor 619. Il descend d'une antique lignée de soldats Bontariens, les Théocathoclès. Une antique lignée « pleine de gloire », enfin, c'est ce que disent les livres de la famille. Kataramen fît très jeune les recherches nécessaires pour savoir d'où il venait. La famille Théocathoclès fut effectivement une famille qui s'illustra particulièrement lors de l'Aurore Pourpre. Rapidement après, le patriarche fût sauvagement assassiné par sa femme alors qu'il dormait. S'en suivit alors une véritable guerre fratricide, qui brilla par les hectolitres de sang versé. La famille disparut corps et âme, mis à part une lignée secondaire de bâtards impurs, qui réclama rapidement le prestigieux nom de la famille, pour obtenir gloire et fortune, qu'ils n'avaient pas obtenue.

Kataramen avait également un terrible défaut – pour un Iop – qui lui avait valu la colère de ses parents. Voilà, Kataramen avait beau être fort comme n'importe quel disciple de son âge, il réfléchissait. Maintes techniques avaient été mises en œuvre pour éradiquer le Mal – coups de bâton, enfermement, privations –, mais rien n'avait suffi. À cinq ans, Kataramen savait déjà compter jusqu'à cent, et à six ans, il lisait avec intéressement les ouvrages d'Acidrik Fenlapanse.

Au grand damne de sa famille, le jeune Iop avait vite révélé un second défaut : il avait peur de mourir. À l'âge de quinze ans, il avait fui comme un demeuré devant un troupeau de mulous enragés. Deux ans plus tard, il s'était enchaîné à son lit pour éviter d'avoir à combattre le Scarafeuille Doré. Ses parents le lui avaient répété maintes fois : « Soit digne du sang qui coule dans tes veines ! » Il leur répondait, une étincelle dans les yeux : « Il faut dire qu'à force de le couper au vin et à la bière, vous l'avez bien dilué ! »

Récemment, ses parents lui avaient demandé de postuler à la milice de Bonta. Pour exprimer son désaccord, il avait filé à Brâkmar et était devenu Guerrier. Deux jours plus tard, sa famille mettait la ville à feu et à sang, l'arrachait à son dortoir et l'enfermait dans les prisons de Bonta. Il avait rapidement dû rejoindre leurs rangs, sans quoi il n'aurait eu qu'à renoncer à l'héritage de la famille.

Aujourd'hui, il venait de faire l'amère expérience de la tradition familiale du massacre systématique et borné, et n'était pas prêt de recommencer.

Soudainement, Kataramen glisse sur un caillou, et finit le nez dans la boue. Face à lui se trouve une magnifique botte noire, bien cirée, fière comme un I Â côté de sa tête, une lance se plante dans le sol. Il lève les yeux, et aperçoit l'ombre d'un guerrier brâkmarien. Il se lève et saute d'un bond en arrière. Se remémorant ses entraînements, il pose la main sur la garde de son épée, l'attrape vigoureusement, tire d'un coup sec, et dans un fulgurant mouvement, son arme décrit un cercle menaçant, glisse tandis qu'il tente de l'attraper, tel un jongleur, et atterrit à deux mètres de lui. Face à lui, l'escouade de brâkmariens éclate de rire, tandis qu'il revoit ses plans, se retourne, et pratique l'art qu'il maîtrise le mieux : la fuite.
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Kataramen

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MessageSujet: Re: [Background] Il fût un temps...   [Background] Il fût un temps... EmptyJeu 9 Fév - 7:51

Background by Spiks !

Citation :
Chapitre III : La Bataille

Je sors de la forêt. Il va faire beau. Le soleil se lève, inondant la plaine de sa lumière. Devant moi, l'immensité de Cania, jusqu'à perte de vue, il n'y a qu'un terrain plat, couvert d'herbe, et de quelques fleurs et de rochers affleurants. Des Kanigrous se réveillent, des blops glissent ça et là, des serpentins ondulents et deux armées se préparent à la bataille. Encore une fois, Bonta et Brakmar vont se battre. Il va y avoir beaucoup de morts, et plus tard, on érigera des monuments et on chantera des chansons en disant combien la bataille fut violente, les soldats héroïques et leur mort inutile. Je plante ma tente sur un talus à l'orée de la forêt, à côté du champ de bataille. Belle vue sur l'étendue des armures scintillantes. Combien vont mourir ? Lancez les paris... en pourcentages évidemment. Qui va gagner ? Je m'en fout, l'important c'est le butin qu'ils laisseront sur les cadavres.
<< Tssss, je dit. Enfin, tant que je peux leur faire les poches après. >>
J'attend. J'attend trois choses. Deux personnes, et que la bataille commence.
<< Spiks ! Tu es là !
Enfin ! Voilà Ziaiko. C'est la seule personne à qui je confierait ma vie. Je le vois qui arrive derrière moi. L'osamodas est monté sur sa dragodinde bicolore. C'est une bête magnifique, il a bien fait de l'acheter. Et lui dessus, sous son chapeau feudala, son marteau accroché dans son dos. Il descend de sa dragodinde. Ah non il en tombe. Je ris, lui aussi. Il se relève, et vient vers moi. En trébuchant. Eh oui, après un long voyage, en dragodinde, c'est dur de marcher hein ?
Il s'affale à côté de moi.
<< - Alors ?
- C'est pas commencé, t'as rien manqué.
- Ouf >>
Ziaiko, je l'ai rencontré Il y a 2 ans. J'avais cassé une de mes dagues, et je cherchais un forgeron. J'en trouvais un, je sympathisais avec lui. Il m'invitais à passer la nuit chez lui, me présentait sa femme, et Ziaiko, son fils. Celui-ci s'ennuyait à mourir, et voulait découvrir le monde. Je devenais l'ami du forgeron, et un jour, je lui proposais d'emmener Ziaiko dans mes voyages, lorsque j'aurai fini ma formation. Il a finalement accepté. Après mes aventures à Brakmar, avec ma tentative ratée de sauver ma sœur, j'étais revenu le chercher et je lui avait dit, une fois à Astrub << Je pars devant, voyons si tu peux suivre mes traces>>. En fait c'est parce que je voulais être seul, mais avec Ziaiko, faut pas espérer pouvoir rester muet pendant deux jours. Il m'a donc rejoint peu après.

Je me lève, lui aussi.
Un cri retentit, suivit de milliers d'autres. C'est le cri de guerre de Bonta, puis de celui de Brakmar. Les deux armées déferlent l'une sur l'autre. Et c'est le choc. Les épées tranchent, frappent, tuent, Les armures éclatent, les os explosent, le sang coule. Et c'est un joyeux massacre. Les Bontariens réussissent une percée au milieu, forçant les Brakmariens à reculer.
J'attend toujours quelqu'un, je guette dans l'armée Brakmarienne...
Soudain, un son de corne. Une note longue et grave. Comment couvrir le bruit de la bataille comme ça ? Aucune idée, mais il y a de la magie là dessous. Les Brakmariens s'écartent soudainement, et prennent les Bontariens en tenaille, puis les encerclent. C'est un carnage. J'ai jamais vu ça. Ziaiko est terrifié par toute cette violence, j'aurai jamais dut l'amener pour voir ça...
Le cercle de mort des Brakmariens se resserre inexorablement. Les Bontariens sont exterminés.
Ça y est, c'est fini.
Du travail net et presque sans bavures.

Peu après, les Brakmariens font des beaux tas de cadavres. Quelle organisation !

Les escouades repartent, quelques unes restent pour finir le travail. Je regarde à côté de moi, Ziaiko se sent mal. Je fouille dans les poches de ma dragodinde, et je sors une bourse et lui donne.
Je lui dit, << Vas à Astrub, je viendrais te chercher, attend moi dans la taverne... désolé de t'avoir montré ça, j'aurai pas dut... >>
Il est vraiment pâle, plus que d'habitude... Il repart sur sa dragodinde. Pourquoi je l'accompagne pas..? Quelque chose me pousse à rester.
Je sors une longue-vue de mon sac. Je l'ai acheté à un xelor, sur l'île volante d'Incarnam. Un fou je crois.

Enfin bref, c'est pratique. Je regarde le camp des brakmariens. On voit bien, j'arrive même à voir leurs visages.
Je cherche. Elle n'est pas là... De rage, je jette ma longue vue par terre, shoote dedans, me fait mal au pied et explose le fragile instrument. Je remonte sur ma dragodinde, et je descend dans la plaine. Il y a d'autres voleurs (et pas que des srams) qui s'occupe à dépouiller les corps. Moi je m'approche d'un tas et commence ma macabre besogne. Kamas, armes éthérées, armures intéressantes, tout y passe. Soudain, je vois un tas remuer plus loin. Je reste caché. Je ne suis pas le seul à l'avoir remarquer, une escouade de brakmariens se rapproche. Un iop ensanglanté a l'armure brisée sors du tas comme il peut.
<< Tiens tiens, je me dit, un Théocathoclès >>. Comment je le sais ? À son blason. À part le nom, je sais rien de la famille. Enfin, pas grand chose.

Il voit les brakmariens, fait demi-tour et s'enfui. Les autres rigolent. Pauvre bougre, je donne pas cher de sa peau, sans arme mais avec une escouade Brakmarienne dans son dos. Et je commence à le suivre...



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Kataramen

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MessageSujet: Re: [Background] Il fût un temps...   [Background] Il fût un temps... EmptyDim 25 Mar - 6:41

Background by Spiks !

Citation :

Chapitre IV : La Rencontre

- Mais c'est qu'il s'accroche à la vie celui là !
En effet, le Iop courre, trébuche, tombe, se relève, se cache, fuit, le tout en esquivant les flèches des Brakmariens rigolards qui le suivent. Moi aussi je le suis. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut être parce que le spectacle en vaut la peine. Le iop tombe dans une flaque sanglante. Non, en fait ça ne vaut pas le coup.
- Bon, laissons le partir.
Ah, un Brakmarien veut laisser un Bontarien vivant ? ÇA, ça vaut le coup. Caché derrière un tas de cadavres, je regarde l'escouade qui s'est arrêtée autour du iop. Celui qui à parlé est un disciple d'osamodas. Frêle, mais on sent son courage.
Ça commence à faire beaucoup d'étrange à la fois. Un iop qui fuit, un brakmarien éprouvant de la pitié...
- Mais t'es un malade toi ! Laisser un survivant ? Et notre réputation ? Tu y as pensé ?
- Il vient de perdre une bataille, ses amis, son honneur en fuyant... (d'ailleurs, un iop qui fuit c'est pas normal), je crois qu'on peut le laisser...
- Eh, regardez ça, un Brakmarien montre le blason du Iop, un Noble de Bonta !
- Et en plus il souille l'honneur de sa famille. On ferait mieux de le tuer !
- Laissons le, partons.
- Dégage l'avorton !
Oulà, ça chauffe ! Ce Brakmarien fais au moins deux mètres ! Et c'est un feca !
- Tiens, le bon à rien, bouffe ça !
Et il lui met un coup de pied. Et un autre. Et les autre s'y mettent. L'osamodas essaye de les retenir, rien à faire. Soudain, le iop attrape le pied d'un de ses adversaire et le tord. L'autre pousse un cri, tombe par terre, s'assomme. Le iop lui prend son épée, roule sur le côté et se relève.
- À mort !

Mais pourquoi je fais ça ? En une demi-seconde, je sors mon arc, et décoche une flêche dans le dos du feca, qui s'effondre sur le sol. Mon destin est scellé.

- C'est quoi ça ? s'écrit l'un des Brakmariens.
- Là haut, sur le tas, un sram !
Je saute du tas, lâchant mon arc du dragoeuf et dégainant mes dagues. Dégainer, n'est pas le bon mot, étant donné qu'elle sont cachées dans mes gants, mais c'est pas grave. Les flêches sifflent autour de moi. Un brakmarien s'effondre, le iop l'a tué. D'accord, d'un coup d'épée dans le dos, mais il l'a tué ! Puis un brakmarien me fonce dessus. Au moment de me toucher, je lui décoche un coup sournois, et l'envois valdinguer dans un piège posé juste au bon endroit.
J'aime beaucoup cette technique, elle m'a sauvé la vie bien des fois, avant d'apprendre l'attaque suprême sram. Je tranche la gorge d'un autre, qui s'effondre avec force de râles et de gargouillis sanglants. De son côté, le iop à mis à terre un autre adversaire et engage le corps à corps avec un autre. Soudain, une lame me transperce la poitrine. Derrière moi un brakmarien pousse un cri de triomphe.
Ma cape.
Ma belle cape.
Ma cape qui m'a couté une fortune.
Cette putain de lame à trouée ma cape !
Je me retourne. Surpris, l'autre recule, trébuche. Je lis la peur sur son visage (en même temps, il a pas tort).
Je le soulève par les plaques noires de son armure et je lui dit :
- Plusieurs choses à savoir. La première, c'est que si tu met ta lame entre les côtes un sram, ça ne lui cause aucun dommage. La deuxième, c'est qu'il ne faut jamais donner son arme à un adversaire. La troisième c'est que tu vas mourir pour avoir fait un trou dans ma cape.
C'est très stupide comme déclaration.
Je le lache. Il tombe et se relève. Je m'en vais aider le iop. J'entend un léger clic, suivis d'une énorme explosion.
Ah, les pièges...

Je cours vers le iop, mais il est face à deux brakmariens. Soudain, l'un d'entre eux lève son marteau et l'abat de toute ses force sur la tête... de son camarade ! J'en trébuche de surprise. L'escouade est décimée, il ne reste que l'osamodas, le iop et moi même. Nous nous dévisageons. Puis ensemble nous courrons vers la forêt...


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MessageSujet: Re: [Background] Il fût un temps...   [Background] Il fût un temps... EmptyDim 25 Mar - 6:42

Toujours du Spiks !

Citation :
Chapitre V : Sceller son destin

Après avoir fuit le champs de bataille, j'ai allumé un feu, récupéré ma dragodinde (c'est fou comme ces créatures sont décérébrées et folles) et mangé un morceau. Non, pas un morceau de ma dragodinde, un morceau de tofu grillé. pas grand chose, mais j'ai donné le reste à mes compagnons de route. Personne ne parle depuis deux heures qu'on est autour du feu. Moi, ça me va, moi j'en dis, mieux j'me porte.

Content d'être un sram, les deux autres sont dévorés par les moustiques. J'écris dans mon carnet des choses inutiles. Je fais des dessins. Je vous dirais pas de quoi...

Le temps passe. L'osamodas est allé chercher du bois, le Iop regarde le feu. Qu'est-ce que je sais sur les Théocatoclès déjà ?

1. Un nom vachement long. Enfin, par rapport au mien "Eath", c'est sûr que ça change.
2. Des Nobles.
3. Des Iops.
4. Je commence une liste inutile.

Questions existentielles :
Qu'est-ce que je fou dans la forêt, au milieu de la nuit, avec un brakmarien dépressif sentimental et un bontarien lâche ?
Pourquoi je reste là ?
Où revendre mes objets volés trouvés à bon prix ?

Bon, je verrai ça demain. Là j'vais "dormir".


Aujourd'hui il pleut (j'aime la pluie, ça efface les traces). Pas content parce que c'est tombé d'un coup et que j'étais au milieu d'une clairière. Bref. Vive les cabanes.
L'osamodas s'est présenté. Il s'appelle Osamai'nerveh. Sa famille élève des corbacs dans les landes de Sidimotes (j'vois pas comment on peut élever sa famille en faisant ça). Il à été enrôlé pour la guerre contre Bonta. Il n'a pas eu à combattre. Les Brakmariens n'ont même pas eu à envoyer tous leurs bataillons.
Le Iop s'appelle Kataramen. Kataramen Théocatoclès, y en a qui ont de ces noms... En plus il sait lire, écrire, compter, il aime la musique... dur d'être un Iop dans ces conditions. Lui c'est sa famille le problème. Tous guerriers, tous courageux (inconscients ?), batailleurs, ripailleurs. Et pis, y a des histoires d'héritages et de trucs vachement compliqués. Bref, il a fait semblant d'être mort...
Moi j'me suis présenté. Enfin presque. Enfin un peu au moins.

Je referme mon cahier. Les deux autres discutent de choses et d'autre. Surtout livres, ils aiment Snec Kid. Jamais lut celui là moi. Il a fait des manuels srams ? Ah bah non. J'préfère lire d'autres trucs moi, mais j'leur dis pas quoi.

Ouaa bien "dormi" (pour une fois). Cette fois on discute guerre, batailles, stratégie...
- La technique Brakmarienne était pas mal... Mais si les Bontariens s'étaient concentrés, il auraient put percer facilement le cercle, et alors là...
- Je crois pas, y avait des garnisons en réserve.
- Même !
- Faudrai avoir une alternative, entre Bonta et Brakmar...
- Il y a les Neutres.
- Mais si ça t'ennuie ?
- Bah...
- Un alignement neutre ?
- Ouais, accepté par tout le monde, pour protéger les innocents. Mon village neutre à été saccagé par des Brakmariens.

Hum… je commence à raconter ma vie… Faire gaffe…

- Alors vous proposez une armée spéciale pour protéger les neutres ?
- Plutôt une association, des volontaires.
- Un Clan ?
- Voilà !
- Mais le "Clan" ne sera pas viable ! On pourrait pas rémunérer les volontaires, et puis, pas grand monde est prêt à aider son prochain dans nos contrées.
- Mmh, alors on fait autre chose aussi, genre des services payés.
- Mais comme quoi ?
- Tout. Assassinats, aide, protection, entraînement… les aventuriers savent faire plein de choses, après suffit de trouver des gens dans le besoin. Ils payeront un peu, et tout le monde sera content.
- Okay, un Clan de… mercenaires donc ?
- Exactement !
- Ouais, en gros.
- Et pour le nom ?
- Ben, le Clan, c'est pas mal non ?
- Un peu sectaire non ?
- Les adorateurs d'Osamai'nerveh me semble un nom adapté…
- Mais chut !
- Je plaisantais, pourquoi pas… Les Aires ?
- Aires ? Mais c'est stupide !
- Ben, les Mercenaires… Mercen'aires… Aires !
- …
- …
- Le Clan des Aires ?
- Pas mal dis donc !
- Ah ouais !
- Ça roxh comme nom !
- Quoi ?
- Ça a la classe !
- Ah okay… ah et puis, il faut sélectionner l'élite !
- L'élite ?
- Les aventuriers adeptes du Bwork seront rejetés ! Ça détruit les relations !
- Et c'est un Iop qui dit ça…
- Quoi ?
- Rien.
- Il faut aussi éliminer de nos listes les aventuriers peu expérimentés, sinon on sera inutiles.
- Je suis d'accord. On a un QG ?
- Un quoi ?
- Un Quartier Général !
- Ah ! Bah… non.
- J'ai une maison à Bonta.
- Un peu contraire à nos buts non ?
- Alors la ruine d'Astrub ?
- Mouais, personne n'en veut… mais faudra rénover.
- Pas un problème…
- Bon, avant tout, il faut trouver des personnes partageant notre… but ?
- Oui. Je vais à Bonta, je dois y retrouver un ami, j'en profiterai pour en parler. Mais je dois passer à Astrub.
- Je vais retourner à Brakmar. Enfin, dans les Landes, je dois prévenir ma famille.
- Et moi… je partirai à vers Amakna. Je ne retournerai pas à Bonta. Mieux vaut que ma famille me croit mort.

Ainsi furent forgés nos destins. Osamai'nerveh retourna vers le Sud, Et je fit un bout de chemin avec Kataramen, qui partit vers Amakna.
Je suis maintenant face à Astrub. J'espère que l'avenir me réserve quelque chose d'intéressant…


Dernière édition par Kataramen le Dim 25 Mar - 6:45, édité 1 fois
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Kataramen

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MessageSujet: Re: [Background] Il fût un temps...   [Background] Il fût un temps... EmptyDim 25 Mar - 6:44

Revenons à notre Iop !

Chapitre VI : Rencontre...

Citation :
Kataramen fait face à une arche rocheuse de deux mètres de hauteur. Un zaap. Il s’engage dans le portail bleu, et lorsqu’il en sort, reconnait autour de lui le paysage du Château d’Amakna.

Autour de lui, les passants défilent. La Ville est calme, pas de vendeurs à la criée, pas d’aventuriers fous, uniquement quelques passants sans histoire…écœurante de fadaise.

Amakna n’est pas la ville des mercenaires, mais il y a entendu parler de quelqu’un qui s’y connait sur ces gens-là.

Il n’y a qu’un seul problème. Cette personne se nomme Evoran, et elle est morte et enterrée depuis plus d’un an.

Kataramen remonte vers la porte nord, passe sous les immenses arches de bois et de pierre, traverse le pont-levis et pénètre dans le coin des bouftous.

Plus loin vers le Nord, à portée de flèche d’un cra, une petite clairière abrite une tombe.

Kataramen se souvient des indications que lui avaient données ses deux compagnons lorsqu’il avait voulu en savoir plus sur les mercenaires.

« On n’a pas le temps ! Par contre, je connais quelqu’un qui a largement le temps pour te donner des informations sur le troisième alignement du Monde des Douze. Le seul problème, c’est qu’elle est morte… »

L’osamodas c’était alors tourné vers lui, et avait dit :

« Bon, je te confie mon sortilège, la laisse spirituelle, qui permet de ramener un aventurier décédé pendant quelque temps. »

Osamai’nerveh, puisque tel était son nom, lui avait longuement expliqué son fonctionnement.

Le Iop s’avance alors dans une clairière calme. Peut-être trop. Prudemment, il s’avance face à la pierre tombale qui se dresse en son centre.

Il s’agenouille, pose sa sacoche à sa droite, retourne ses manches, colle ses poings, paume vers son visage, puis, difficilement, comme si quelqu’un tentait de l’en empêcher, joint ses deux coudes.

*ffrrrrrrr*

Sur ses poignets, un tatouage noir vient d’apparaître. Un petit vent se lève sur la clairière, et un ectoplasme bleu se matérialise devant lui.

Qu’est-ce que…

*floub*

Surpris par la voix, Kataramen a changé de position, et le spectre vient de disparaître.

Perplexe, il recommence.

*frrrr*

Encore… ?

*floub*

À nouveau stupéfait, il vient de perdre sa concentration.

*frrr*

L’osamodas a l’air un peu agacée, mais visiblement, la situation amuse le jeune Iop.

Si tu…

*floub*

*frrr*

Non, mais, espèce de…

*floub*

*frrr*

Là, le spectre a vraiment l’air furax.

Refais ça encore une fois, je te mets mon pied au cul et je te fais bouffer ton caleçon.


« Dommage pour toi que tu sois immatériel… »

C’est ça, fait le malin. En attendant, tu ne peux pas savoir comme ça gratte le bas du dos de passer d’un monde à l’autre.


« Oui, bon, en fait, je ne suis pas là pour parler de tes problèmes d’hémorroïdes, mais pour avoir des conseils. »

Et tu crois peut-être que je vais te les donner après ce que tu m’as fait subir ? Tu peux toujours crever !

*floub*

*frr*

*floub*

*frrr*

*floub*

*frrr*

Bon, bon, d’accord ! J’en ai marre d’avoir la durée de vie d’un milimulou nain homosexuel au milieu d’une meute de meulou géants homophobes…Qu’est-ce que tu veux ?

« Et bien voilà, j’ai rencontré tes amis Osamai’nerveh et Spiks, et nous voulons créer un Clan mercenaire. »

Bon, je te laisse, j’ai un truc sur le feu.

*floub*

Cette fois, Kataramen n’y est pour rien.

*frr*

Laisse-moi tranquille, je ne veux plus rien avoir à faire avec les mercenaires.

« Mais…mais, pourquoi ? »

La dernière fois que j’ai exercé en tant que mercenaire, j’ai fini lynché par une vingtaine de roublards assoiffés de vengeance, alors tu comprends que je veuille des vacances…

« Nan, tu n’as pas compris, je ne veux pas que tu reviennes, je veux juste en savoir plus sur les mercenaires. »

Ah, il fallait le dire plus tôt.

« Mais c’est ce que je me tue à te dire depuis dix minutes ! »

Ouaip, ben tu ne te tues pas assez à mon goût.

« J’avais oublié que tu étais morte…au fait, je peux te dire tu ? »

Non.

« Bon, alors, qu’est-ce que tu peux me dire sur les mercenaires ? »

L’osamodette lève les yeux au ciel.

Tout ça n’a aucune espèce d’importance, quand tu veux devenir mercenaire, une seule chose est importante.

« Euh…laquelle ? »

Pourquoi fais-tu cela ?

« Euh…et bien c’est une longue histoire, j’ai rencontré Osa… »

Je ne t’ai pas demandé pourquoi tu faisais ça, je t’ai demandé pourquoi tu faisais ça !

« … »

Bon, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?


« Euh, eh ben, je sais pas. »

Reviens quand tu sauras.

*floub*

De plus en plus perplexe, Kataramen se pose de plus en plus de questions sur la santé mentale de ce spectre.

*frrr*

Tu sais maintenant ?

« Parce que je veux lutter contre la Guerre stupide qui oppose Bonta et Brakmar ! »

On ne devient pas mercenaire par dépit. Reviens quand tu sauras.

*floub*

« Décidemment, cette conversation devient de plus en plus bizarre… »

*frrr*

Tu sais maintenant ?

Kataramen prend une longue inspiration, rassemble les quelques morceaux du peu de choses en lequel il croit, et se lance.

« Je veux changer le monde. »

L’Osamodette, Evoran, ouvre la bouche, hésite, puis la ferme.

Voilà, tu as trouvé. Adieu.

*floub*

Encore plus perplexe qu’avant, Kataramen commence à se lever, quand une légère brise se met à souffler sur la clairière.

*frrr*

Ah, au fait, je t’ai préparé une bibliographie des ouvrages de base que tu dois te faire pour devenir mercenaire. Bonne lecture !

*floub*

À l’endroit où se tenait un instant plus tôt le spectre, une feuille de papier est apparue. Le Iop s’approche, la ramasse et parcourt la liste des yeux.

« Alors, le Temps des Dragons, l’intégrale, les ouvrages des archives d’Amakna, tenus par Mysterium, le grand Archiviste, et, pour compléter, les ouvrages du grand Faux-rhum du Monde des Douze…ça en fait des livres. »

Kataramen se baisse, attrape son sac et glisse son parchemin dedans. À peine a-t-il fait un pas qu’une flèche se plante dans l’arbre qui se trouvait une seconde plus tôt à ses côtés.

Il sort son épée, et se prépare au combat…
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